Outre le report de l’âge légal de départ à la retraite, la durée de cotisation figure également parmi les sujets brûlants de la réforme des retraites.
La réforme Touraine en vigueur depuis 2020 a fixé une durée légale de cotisation de 43 annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Élisabeth Borne a tenu à rassurer que la réforme des retraites ne prévoit pas d’aller au-delà des 43 ans, soit 172 trimestres.
Néanmoins, à la différence de la réforme Touraine qui prévoit l’atteinte du seuil de 43 ans d’ici 2035, le projet de réforme des retraites du gouvernement propose une accélération du calendrier. Cela signifie que la durée de cotisation pourrait augmenter d’un trimestre, non pas tous les 3 ans, mais tous les 2 ans ou tous les ans.
D’autre part, cet allongement concernerait les personnes nées à partir de 1965, contre 1973 dans la réforme Touraine.
Quant à la question de savoir « combien de trimestres pour la retraite ? », le seuil de 43 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein sera maintenu, sauf pour certaines catégories de travailleurs : les salariés exerçant des métiers difficiles, dont les fonctionnaires qui exercent des métiers à risques ou particulièrement fatigants. Ces derniers ont la possibilité d’anticiper leur départ en se servant de leur compte personnel de pénibilité.
En portage salarial, les rémunérations sont soumises aux cotisations salariales et patronales. Ceci permet au salarié porté d’accumuler des droits à la retraite.
Le consultant peut ainsi bénéficier d’une retraite à taux plein s’il atteint l’âge légal de départ à la retraite, et remplit la durée de cotisations requise pour sa génération. Le portage salarial peut très bien lui permettre de compléter ses droits à la retraite.