Les entreprises font toujours face à de grandes difficultés de recrutement. Certains dénoncent un manque de bonne volonté chez les demandeurs d’emploi, lesquels sont également accusés d’être trop exigeants vis-à-vis des postes qui leur sont proposés. Mais mettre toute la faute sur le dos de ces derniers serait injuste puisque les entreprises ont également leur part de responsabilité.
Les emplois ne manquent pas, particulièrement dans les entreprises. Mais ces dernières éprouvent désormais beaucoup de difficultés à trouver de la main-d’œuvre. Pourtant, les offres d’emploi sont légion, mais elles ne trouvent pas preneur, parfois à cause de la localisation, d’autres fois en raison des qualifications recherchées.
Il fut un temps où l’accomplissement ultime dans le travail consistait à obtenir un CDI (contrat à durée indéterminée) au sein d’une entreprise.
Mais depuis, la donne a changé, de même que le rapport des chercheurs d’emplois avec le travail. Aujourd’hui, le statut le plus apprécié est celui du travailleur indépendant. Au pire, le salarié privilégie un CDD (contrat à durée déterminée), de manière à ne pas s’engager définitivement avec l’entreprise qui l’emploie.
Dans cette quête d’indépendance, un dispositif convient tout particulièrement, à savoir le portage salarial. Bien qu’il reste dépendant des missions qu’on lui donne (sur lesquelles il a une totale liberté de choix), le salarié porté à la possibilité d’exercer son activité à sa façon et à son rythme.
En ce qui concerne sa rémunération, il perçoit un salaire régulier, lequel est calculé sur la base du TJM (taux journalier moyen) en portage salarial.
Du côté des entreprises, elles sont également de plus en plus nombreuses à préférer le statut de donneuses de missions plutôt que celui d’employeur. Cela leur permet d’avoir une grande flexibilité au niveau de la gestion du personnel.