Certains travailleurs apprécient le confort offert par le salariat et s’accommodent du fait qu’à cause de la hiérarchie, ils ont une marge de manœuvre réduite. D’autres, en revanche, souhaitent s’affranchir de l’autorité d’un supérieur hiérarchique et entendent gérer leur carrière comme bon leur semble. Pour ne pas mettre en péril la sécurité de l’emploi, ces derniers peuvent recourir au portage salarial.
À une époque, décrocher un CDI au sein d’une entreprise était considéré comme le « Saint Graal ». C’était la garantie d’avoir une situation stable, avec un revenu régulier. De quoi aborder l’avenir avec sérénité.
Mais aujourd’hui, le rapport au travail a changé. Les attentes sont tout autres et le travailleur cherche avant tout à s’épanouir. Cela passe par le fait d’avoir entièrement la main sur sa carrière, chose qui n’est jamais vraiment possible avec le salariat.
La solution est alors de proposer ses services en tant que travailleur indépendant, de manière à pouvoir choisir ses clients et les missions à accomplir. Pas question pour autant de se lancer dans l’aventure sans filet de sécurité et, justement, le portage salarial peut jouer ce rôle de garde-fou.
Grâce à ce « dispositif », le professionnel indépendant bénéficie des avantages du salariat, sans les principaux inconvénients. Il perçoit un salaire régulier, mais reste libre de choisir les missions qui lui conviennent.
Le portage salarial apporte une précieuse tranquillité d’esprit, ne serait-ce qu’en matière de revenus et d’assurance responsabilité civile. Néanmoins, pour réussir la transition entre le salariat et l’indépendance, il convient d’observer une certaine ligne de conduite et d’user de quelques astuces.