Depuis l’année dernière, la France subit les conséquences d’une inflation galopante. Afin de protéger le pouvoir d’achat des ménages et relancer la consommation, pilier de la croissance, l’État a mis différentes mesures en place. Mais ces aides représentent une dépense considérable pour le gouvernement.
Malgré un rebond après une année 2020 marquée par la pandémie de Covid-19, le contexte économique reste tendu en France. Les difficultés sont multiples, mais on note notamment la situation géopolitique avec la guerre en Ukraine, ainsi que la flambée des prix de l’énergie. Afin de booster la demande, le gouvernement a déployé un bouclier tarifaire en octobre 2021.
Mais comme l’explique Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, « entre temps, les taux ont enregistré une nette hausse ». En conséquence, en 2023, la dépense correspondante va augmenter de 15 %, ce qui implique un budget de 110 milliards d’euros sur trois ans.
L’Exécutif s’engage en outre à aider les artisans, en particulier les boulangers, en proie à d’importantes difficultés. La ministre reconnait d’ailleurs que ces derniers se trouvent dans une situation délicate, en raison de leurs charges élevées liées à l’énergie et aux matières premières, alors qu’ils ne disposent que d’une marge très limitée pour relever leurs propres prix.
La ministre a également souligné que « toutes les PME (moins de 250 employés) peuvent bénéficier de l’amortisseur électricité ». À compter du 1er janvier 2023, il leur suffit de fournir la preuve de leur statut (via une simple attestation) pour avoir droit à une contribution de l’État à hauteur de 15 à 20 % du montant de la facture. Le coût de cette mesure est estimé à 12 milliards d’euros.
En parallèle, le ministre de l’Économie a annoncé le « maintien du guichet électricité pour toute l’année 2023 ». Selon Olivia Grégoire :
« le dispositif va couvrir 40 % de l’augmentation de la dépense des PME et des boulangers, qui sont particulièrement pénalisés par l’envolée du prix de l’énergie ».
Selon la ministre :
« le gouvernement devrait débourser environ 140 milliards d’euros au total pour faire face à la cherté de l’énergie ». Elle précise que « 30 milliards d’euros sur cette somme concernent les entreprises, si on inclut le gazole non routier (GNR) et la taxe intérieure (TICFE) ».
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