Pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant ? Lorsqu’un projet germe, il est courant d’établir un plan d’action et de procéder par ordre chronologique. Chaque étape est scrupuleusement respectée, selon un ordre qui paraissait jusqu’ici immuable, c’est-à-dire partir du début pour arriver à la fin. Mais cette règle peut être transgressée et le procédé inverse peut également s’avérer très efficace.
Comment faire un rétroplanning ? Tout d’abord, le rétroplanning, c’est quoi ? En décortiquant un peu le mot, il peut littéralement signifier « faire une planification inversée ». Et il s’agit exactement d’une méthode de planification qui s’oppose à la méthode classique puisque cette fois, la première étape consiste à déterminer l’échéancier (la date d’achèvement du projet).
Selon les observateurs, cette méthode aiderait mieux au respect des délais, car elle part du principe qu’à la date mentionnée, la tâche est accomplie.
Le procédé de rétroplanning peut tout aussi bien être utilisé pour l’élaboration de l’emploi du temps d’un individu que pour le planning des grandes entreprises.
D’ailleurs, en ce qui concerne les travailleurs individuels, le rétroplanning peut être considéré comme un des outils de portage salarial pouvant les aider à planifier et à mettre en ordre les missions qui leur sont confiées.
En parlant d’outils, pour élaborer le rétroplanning, des logiciels spécifiques existent, mais un simple tableur Excel peut suffire.
Néanmoins, pour plus d’ergonomie, il est toujours conseillé de privilégier les solutions spécialement développées à cet effet.
Généralement, les outils comme Monday ou Wrike proposent des options plus poussées permettant de rajouter davantage d’informations sur les tâches à accomplir.