Le nombre élevé de personnes qui ont quitté leur emploi ces deux dernières années laisse présager que la France se rapproche dangereusement de la grande démission. Afin de prévenir les impacts de ce phénomène sur leurs activités, les grandes écoles et les entreprises devront s’adapter aux aspirations et exigences de la jeune génération qui constitue actuellement leur principale réserve de talents.
Du côté des grandes écoles, attirer les étudiants consiste bien entendu à proposer des parcours dans les différents secteurs qui intéressent principalement les jeunes.
Mais d’autres facteurs devront être pris en compte pour les convaincre de rejoindre l’établissement, notamment les valeurs qui leur sont chères.
Et au cours des dernières années, les notions relatives à l’environnement, à l’écologie, à la bonne gouvernance ainsi qu’à l’engagement social et sociétal prennent de plus en plus d’importance dans leur décision d’intégrer ou non une école donnée.
D’après Jérôme Fourquet, directeur adjoint de l’IFOP :
« 45 % des 18-25 ans choisiront de ne pas intégrer une structure non conforme à leurs visions et aux notions qui leur sont chères même s’ils ont toutes leurs chances d’être embauchés ».
Par ailleurs, cette catégorie de travailleurs porte également un intérêt croissant aux engagements sociaux et sociétaux des structures qu’ils souhaitent rejoindre.
Les entreprises sont donc tout simplement obligées de se réinventer pour s’adapter aux compétences, aux ambitions ainsi qu’aux valeurs de leurs futurs collaborateurs.
Le portage salarial a actuellement le vent en poupe. Pour les entreprises qui ont du mal à recruter, se tourner vers les salariés portés constitue une option à considérer pour étoffer leurs équipes ou les rafraîchir avec de nouveaux talents.
L’évolution du monde du travail impose parfois aux entreprises de suivre le mouvement en matière d’organisation et de méthodes de travail.
En choisissant de recruter des travailleurs en portage salarial, elles pourront sélectionner des collaborateurs, dont les attentes et les exigences leur conviennent.
Sans compter qu’elles seront libérées d’une partie des tâches de gestion RH, étant donné que c’est la société de portage qui s’occupera de l’aspect administratif des activités de ses salariés portés.