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Le monde professionnel évolue et les critères pour évaluer la pertinence d’un profil s’élargissent. Ainsi, le choix des entreprises ne se porte plus nécessairement sur les personnes les plus diplômées. D’autres indicateurs entrent désormais en compte comme les soft skills. Vous souhaitez en savoir davantage sur la question. Notre article vous apporte tous les éléments à retenir pour bien appréhender cette question.
Les soft skills correspondent à des qualités et compétences douces. Ce concept vient s’opposer (et parfois compléter) l’autre concept d’hard skills. Un hard skill va correspondre, afin de bien appréhender le sujet, aux compétences dures. Il va notamment s’agir des diplômes, des certifications ou de la durée d’une expérience professionnelle dite significative.
Les hard skills relèvent de l’analyse objective. Certains professionnels ont donc, grâce à un CV fourni, des hard skills solides. Leurs compétences sont nombreuses et les diplômes attestent de l’atteinte d’un certain niveau.
Les soft skills vont, quant à eux, se composer des qualités personnelles d’un individu. Il ne s’agit pas simplement de mettre des passions ou des centres d’intérêt sur un CV. Les soft skills se caractérisent par des compétences humaines qui vont être utiles pour l’entreprise.
Pour bien comprendre les enjeux autour des soft skills, il est nécessaire d’intégrer les changements en cours dans le monde des entreprises. Ainsi, les soft skills viennent valoriser des qualités humaines et personnelles.
Or, de plus en plus, en entreprise, la notion d’individu s’efface au profit du collectif et des projets. Les entreprises cherchent, par tous les moyens, d’avoir des collaborateurs efficaces, compétents et sachant s’intégrer à un groupe.
Dans ce contexte, la sélection des candidats lors d’une embauche ou d’un projet ne va pas se faire uniquement sur des critères de diplômes ou d’expérience professionnelle. Le rapport humain, la capacité d’écoute et la personnalité vont faire partie des critères.
Les soft skills ont une incidence directe sur la vie de l’entreprise. 4 enjeux principaux sont à retenir sur la question.
Les mauvaises relations au travail sont courantes et peuvent empoisonner le quotidien de certains salariés. Ainsi, un recrutement mal pensé porte de nombreux risques. En effet, certains professionnels ne sont pas adaptés au travail d’équipe. Ils peuvent alors détériorer l’ambiance progressivement mais durablement.
Ainsi, l’intégration des soft skills dans son processus de recrutement favorise les profils empathiques qui maîtrisent la communication non-violente. Ce sont des atouts pour l’entreprise car ils participent, inconsciemment, à pacifier les rapports et éviter les conflits.
Il convient de souligner que les difficultés entre salariés peuvent amener à des formes de dépression comme le burn-out professionnel. Le burn-out peut être décrit comme étant une situation de surcharge de travail irrémédiable.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette surcharge de travail :
Les entreprises ont, en règle générale, l’objectif de fidéliser leurs salariés. En effet, un changement trop fréquent de salariés est un mauvais indicateur. Cette situation de turn-over pose deux problèmes principaux :
Intégrer les soft skills dans son recrutement de salariés ou dans le choix de ses prestataires va alors permettre de travailler avec des personnes flexibles et compréhensives. Les relations durables vont être beaucoup plus faciles à mettre en place.
En troisième point, il convient de souligner que les soft skills peuvent aussi avoir une influence sur la productivité en entreprise. Le travail va être mieux effectué lorsque l’on dispose d’équipes où les collaborateurs ont une vision collective.
Les salariés et collaborateurs vont alors se répartir le travail en fonction de leur capacité et de leur rythme de travail. La communication va également être meilleure, ce qui permet de prévenir les conflits et ouvre de nouvelles perspectives dans ses réflexions.
L’un des soft skills les plus importants demeure l’adaptabilité. En s’adaptant aux autres et à leur schéma de pensée, un professionnel économise du temps en négociation, changement de pratiques de travail, etc…
Faire confiance aux soft skills est aussi un moyen, pour les employeurs et les entreprises, d’accéder à d’autres profils. En effet, certains professionnels n’ont pas un parcours rectiligne et ont connu de multiples expériences différentes. Cet éventail large d’expériences vécues peut devenir particulièrement significatif en milieu professionnel.
Ainsi, s’ouvrir aux soft skills permet d’avoir des profils différents au sein d’une équipe. Cette situation, si elle est bien encadrée, va alors permettre de démultiplier la créativité du groupe et, in fine, améliorer sa capacité à répondre aux attentes de la clientèle.
Il est parfois complexe d’entreprendre dans un secteur d’activité tant il semble verrouillé. Certains professionnels se heurtent au manque d’expérience ou au fait de ne pas avoir suivi le bon cursus scolaire et/ou universitaire.
L’entrepreneuriat permet, dans un grand nombre de situations, de remédier à ce problème. En effet, un entrepreneur va être choisi par ses clients pour ce qu’il est. L’entrepreneuriat offre donc la part belle aux soft skills.
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