Pour un freelance, il est très rare qu’une prospection commerciale débouche immédiatement sur une mission concrète. Dans la majorité des cas, les clients se donnent du temps pour réfléchir et jauger les véritables qualifications du professionnel qui leur propose ses services. Mais il arrive souvent aussi que d’anciens clients ne pensent plus à lui quand ils ont de nouveaux projets. D’où la nécessité des relances.
En tant que freelance, il existe parfois des situations critiques où il faut trouver une mission en urgence.
Cependant, malgré la hâte, relancer trop vite un ancien client inactif ou un prospect qui n’a pas donné suite peut être mal perçu, et donc préjudiciable pour le professionnel.
Le travailleur freelance devra ainsi se montrer patient et choisir le moment opportun pour recontacter un client ou un prospect inactif. Le principal risque d’une relance trop pressante est de donner l’impression de les harceler.
La patience est une vertu primordiale sachant que les prospections ne donnent que très rarement un résultat immédiat (acceptation et affectation d’une mission).
Selon une étude, après une première approche infructueuse, c’est-à-dire une prospection qui n’a reçu aucune réponse (ni oui ni non), il convient d’attendre au moins 3 jours avant de relancer le client récalcitrant.
Sans se montrer impertinent, le travailleur freelance a tout intérêt à établir une entente cordiale avec le prospect.
Il est ensuite conseillé d’entretenir cette relation au travers de quelques appels téléphoniques, sans forcément toujours discuter de questions reliées au « travail ». Les clients apprécient que leur interlocuteur soit à leur écoute.
Après avoir réussi à instaurer une certaine complicité avec le client, il sera plus facile de le relancer tout en restant courtois.
Alors oui, c’est le freelance qui effectue la relance, mais le but du jeu sera toujours de prendre connaissance des attentes du prospect.
Comme dit l’adage, « le client est roi ». De ce fait, les communications entre le freelance et son prospect devront se faire via le ou les canaux sur lesquels ce dernier est le plus à l’aise (appels téléphoniques, échanges d’email ou encore conversation sur les réseaux sociaux).