Lorsque l’on débute une activité professionnelle, des doutes peuvent survenir sur sa capacité à répondre aux attentes. L’impression de ne pas être à la hauteur apparaît et se caractérise par le syndrome de l’imposteur. Vous êtes un professionnel indépendant et souhaitez en savoir davantage sur le syndrome de l’imposteur ? Notre article vous explique les enjeux.
Le syndrome de l’imposteur est une position psychologique qui vient fragiliser un professionnel. Ce syndrome est particulièrement problématique pour un professionnel indépendant. En effet, celui-ci doit croire, avec beaucoup de convictions, en son offre. Il doit se montrer convaincu afin d’être convaincant auprès de potentiels clients et/ou partenaires.
Le syndrome de l’imposteur agit donc sur la confiance en soi. Les personnes touchées ont cette impression de ne pas être toujours à leur place ou légitime pour réaliser un travail précis. Le manque d’estime de soi peut rejaillir alors sur une pluralité d’aspects de l’activité professionnelle. Ils ont alors cette peur constante d’être démasqués dans leur supposée incompétence.
Il convient, toutefois, de préciser que l’on ne sort pas naturellement du syndrome de l’imposteur. En effet, cette situation suppose un travail de développement personnel approfondi. L’accumulation de l’expérience professionnelle et des avis positifs ne suffit pas à masquer et/ou faire disparaître le syndrome de l’imposteur.
La création d’une activité professionnelle nécessite de devoir trouver, relativement rapidement, un volume de clients. Toutefois, cette recherche de clients et cette prospection commerciale peuvent devenir complexes pour le nouveau dirigeant d’entreprise.
En effet, il n’est pas toujours simple de convaincre un potentiel client sur ses capacités lorsque l’on débute professionnellement. Les clients peuvent avoir des doutes quant au manque d’expérience. Cette situation est d’autant plus vraie en cas de missions techniques nécessitant une expertise précise.
Les potentiels clients ne vont pas facilement donner leur chance à de jeunes entreprises. Dans ce contexte, il est nécessaire de bien définir son expertise et de comprendre toutes les acceptions de ce terme.
Le syndrome de l’imposteur pose, en premier lieu, la question de l’expertise. En effet, dans son acception ancienne, l’expertise caractérise une situation de détention de connaissances nombreuses.
Désormais, la notion d’expertise évolue. Un expert peut aussi être un guide qui va accompagner ses clients. Son expertise réside dans la valeur ajoutée de son accompagnement. Ainsi, un expert peut aussi être un professionnel qui sait écouter, proposer des solutions et des pistes d’action.
Le syndrome de l’imposteur comporte une multitude risques pour une activité professionnelle. Ainsi, parmi les risques les plus importants, on cite généralement :
Pour sortir du syndrome de l’imposteur, il est nécessaire de mettre en place plusieurs actions fondamentales.
Il est, tout d’abord, nécessaire d’appliquer les principes de la Communication Non-Violente (CNV) à son endroit. En effet, la Communication Non-Violente (CNV) recommande de faire preuve de bienveillance lors de l’évaluation de son activité.
Ce premier pas va permettre de changer la focale d’analyse. Ainsi, un entrepreneur ne va plus s’auto-évaluer en regardant ses manques, mais en mettant en avant ses atouts. La liste de ses manques peut, par contre, être vue comme autant de marges de progression.
Il convient de souligner que la remise en question, si elle est positive, n’est pas problématique en soi. Elle va permettre de s’améliorer et de lutter contre les formes de stagnation vues plus haut.
La comparaison perpétuelle avec les concurrents est la plus grande alliée du syndrome de l’imposteur. En effet, se comparer va souvent générer un sentiment d’amateurisme. Les concurrents font souvent de meilleures actions de communication, mais ont, eux aussi, leurs manques.
Ainsi, un professionnel doit savoir faire preuve de benchmarking pour s’inspirer des autres. Toutefois, il ne doit pas comparer son propre parcours avec celui des concurrents dans la mesure où chaque situation et chaque projet d’entreprise restent différents.
Enfin, en dernier point, la recherche de preuves va permettre de lutter efficacement contre le syndrome de l’imposteur. Pour fonctionner, ces preuves ne doivent pas être faciles à obtenir et elles doivent montrer la spécificité du professionnel.
Ainsi, il peut s’agir des éléments suivants :
La surcharge d’activité en lien avec la création d’une entreprise peut être préjudiciable pour un professionnel indépendant. Ce dernier peut avoir l’impression d’être noyé, ce qui peut altérer sa motivation et sa confiance en soi. Le syndrome de l’imposteur se nourrit de cette situation.
Dans ce contexte, l’appui par une société d’experts peut être utile pour réaliser efficacement toutes ses tâches administratives. Les sociétés de portage salarial proposent ce type de services et apportent un accompagnement expert fondamental.
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