Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, l’apprentissage ne se limite pas au cadre scolaire. Même une fois entré dans la vie active, il est important d’actualiser ses connaissances en permanence et de développer de nouvelles compétences. Les raisons qui poussent une personne à se former sont ainsi nombreuses. Il peut s’agir d’un besoin de booster sa carrière et de décrocher une promotion, ou être le fruit d’une contrainte qui l’oblige à s’adapter à l’évolution de son univers professionnel.
L’apprentissage fait partie du développement humain tout au long de son existence. Accumuler de l’expérience, peu importe le domaine de la vie concerné, ne peut être que bénéfique.
Mais il va sans dire que cette quête perpétuelle de connaissances est notamment indispensable dans le domaine professionnel.
Pour le travailleur indépendant, la formation lui permet de se spécialiser dans un secteur d’activité ou bien de découvrir un nouveau, mais aussi d’élargir son champ de compétences et de valider ses acquis.
L’obtention de divers certificats à l’issue des formations contribuera à asseoir sa renommée, développer sa notoriété et, surtout, à gagner la confiance des consommateurs.
Pour le salarié, la formation constitue également un levier stratégique à actionner pour prétendre à plus de responsabilités. Autrement dit, suivre une formation l’aidera à gravir les échelons et viser des postes plus importants (et donc mieux rémunérés).
Aussi bien pour le salarié que pour le travailleur en freelance, disposer des compétences qui font défaut aux autres candidats leur donne ainsi un avantage compétitif et leur permet de décrocher plus facilement de nouvelles missions.
Le financement est l’un des obstacles qui découragent les travailleurs à suivre une formation. Heureusement, ils ont aujourd’hui droit au compte personnel de formation (CPF) qui est approvisionné chaque année (500 euros par an à la limite de 5 000 euros).
Ce CPF est accessible aussi bien aux salariés en entreprise qu’aux travailleurs indépendants. D’ailleurs, pour les freelances, la situation est encore plus simple s’ils ont recours au portage salarial.
Dernièrement, un concept est en train de faire son chemin, à savoir la formation tout au long de la vie.
Il est entre autres défendu par la HEC qui met en avant la transformation (numérique, notamment) du monde professionnel et qui prédit que 85 % des emplois en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui.
D’où la nécessité pour le travailleur de mettre à jour continuellement ses connaissances, en dépit de l’âge qui avance.