La bonne adéquation entre des compétences et un poste de travail occupé est essentielle pour progresser professionnellement. Que l’on soit salarié ou indépendant, la question des compétences est centrale pour bâtir une carrière épanouissante et durable. Vous souhaitez en savoir plus sur le sujet de l’inadéquation des compétences ? Notre article fait le point, pour vous, sur les éléments à appréhender.
L’inadéquation des compétences est une situation où un salarié occupe un poste de travail sans être pleinement adapté aux attendus. Ces compétences personnelles et professionnelles vont être en décalage avec les exigences du poste occupé.
L’inadéquation des compétences est un problème pour les entreprises dans la mesure où les salariés concernés ne vont pas s’inscrire dans la durée. Dans tous les cas de figure, l’inadéquation des compétences conduit systématiquement à la cessation du contrat de travail. Cette situation peut survenir soit par licenciement, démission ou rupture conventionnelle.
L’inadéquation des compétences a donc un coût réel pour les entreprises sur plusieurs points :
L’inadéquation des compétences génère un phénomène que l’on nomme l’incohérence apparente des compétences. Cette incohérence peut se réaliser sur deux niveaux.
La première situation de l’incohérence apparente des compétences concerne le cas de la sous-performance d’un salarié. Ce dernier va occuper un poste dont il ne maîtrise pas entièrement les tenants et les aboutissants. Son travail va alors être de moins bonne qualité et les tâches vont prendre davantage de temps à être réalisées.
Cette situation peut générer des tensions au sein d’une entreprise. Dès lors, les conflits peuvent survenir et le salarié en état de sous-performance peut tomber dans un profond mal-être. Ce contexte permet d’expliquer une partie des burn-out. En effet, la surcharge de travail provoquant un burn-out s’explique, parfois, par une incohérence apparente des compétences.
Par ailleurs, l’état de sous-performance trouve aussi son explication dans le principe de Peter. Ce principe considère qu’un salarié finit toujours par atteindre un poste où il n’est pas compétent. En effet, plus un salarié donne satisfaction, plus il obtient une promotion. Il arrive, parfois, du moment de la promotion de trop.
Cette situation est moins mise en avant par les études sur le marché du travail. Toutefois, il arrive que certains salariés soient en situation de surperformance. Cet état indique que le salarié dispose d’un niveau largement supérieur aux attendus de son métier.
Cette situation se rencontre beaucoup chez les jeunes actifs. Ces derniers, pour acquérir une expérience professionnelle, vont accepter des emplois dont le niveau requis est inférieur à leur niveau d’études. L’occupation de cet emploi est alors vue comme une situation transitoire, en attendant d’avoir un meilleur poste, plus en adéquation avec ses capacités.
La motivation risque, peu à peu, de s’étioler dans la mesure où les tâches réalisées ne correspondent pas toujours à l’enseignement reçu. Dans certaines situations, l’ennui au travail peut survenir et provoquer des démissions.
L’analyse de différentes situations professionnelles montre que 3 grandes raisons expliquent l’inadéquation des compétences.
Dans cette situation, le niveau de diplôme obtenu par des salariés n’est plus en corrélation avec les postes de travail qu’ils sont en droit d’espérer. Pour travailler à un certain niveau, il devient alors nécessaire de poursuivre ses études.
Les besoins des entreprises évoluent, ce qui oblige les organismes de formation et les écoles à adapter continuellement leurs supports d’apprentissage. Il arrive toutefois qu’il y ait un décalage entre l’évolution des attentes du marché du travail et les offres de formation.
Les nouvelles technologies viennent bouleverser les métiers. Certaines professions vont disparaître et d’autres se réinventer. Cette situation vient générer, de fait, une inadéquation apparente des compétences.
Certains salariés voient alors des pans entiers de leur formation initiale devenir obsolètes. L’usage d’outils, la mobilisation de connaissances et certaines pratiques de travail ne sont plus d’actualité. Les professionnels concernés doivent alors suivre de nouvelles formations pour repenser leur métier.
Cette situation peut donner l’impression de vivre une reconversion professionnelle. En effet, changer ses habitudes de travail par nécessité n’est pas toujours simple à vivre et à affronter.
Enfin, en dernier point, il arrive qu’un professionnel ne dispose pas des compétences comportementales attendues. Les soft skills, ou compétences en lien avec la personnalité, sont de plus en plus valorisées en entreprise.
Les profils de professionnels trop individualistes, trop autoritaires ou peu ouverts aux compromis peuvent générer des tensions au sein des équipes. Un professionnel doit donc travailler sur les aspects de sa personnalité pour être en capacité de travailler en équipe dans une entreprise.
Pour de multiples raisons, de nombreux professionnels peuvent se poser la question de la création d’une activité indépendante. Leurs compétences peuvent être sous-utilisées ou mal utilisées dans leur entreprise. Le besoin de liberté et la recherche de l’autonomie apparaissent alors.
Dans ce contexte, le portage salarial peut devenir une option sérieuse. Les entreprises de portage salarial accompagnent leurs salariés portés. Ces derniers sont entièrement autonomes dans la gestion de leur activité. Toutefois, les entreprises de portage salarial réalisent, pour le compte des salariés portés, les tâches administratives et comptables.
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