La communication digitale et numérique connaît de réels bouleversements depuis quelques années. Un professionnel doit donc appréhender ces changements s’il souhaite proposer des services adaptés. Vous souhaitez devenir community manager pour y exercer des missions expertes ? Notre article détaille les principes généraux, les débouchés et les évolutions du community management.
Le community management peut s’appréhender comme étant le domaine d’activité intégrant tous les métiers de la communication sur Internet et les réseaux sociaux. Ces derniers représentent, pour bon nombre d’organisations, un espace gigantesque de prospection.
Comme son nom l’indique, le community manager va encadrer, gérer et faire grandir une communauté. En langage du web, une communauté se compose de “suiveurs” (followers en anglais) qui sont des prospects. En effet, ces suiveurs peuvent être, dans de nombreuses situations, des clients potentiels d’une marque, d’un produit ou d’une entreprise.
Il est important de souligner que la communication sur Internet peut avoir une durée de vie illimitée. Dès lors, les contenus inadaptés ou maladroits peuvent mettre en difficulté une organisation. Il existe de nombreux exemples où des entités ont connu des “bad buzz” les obligeant à s’excuser pour un contenu mal perçu.
Or, comme dans toutes les branches de la communication, il est nécessaire d’être innovant pour marquer les esprits. Un community manager doit donc trouver un équilibre subtil entre le caractère innovant des publications et l’inscription dans un cadre acceptable pour la cible.
Toutes les organisations, qu’elles soient publiques ou privées, recourent à la communication. Elles disposent, dans ce contexte, de comptes dédiés sur les réseaux sociaux et un site Internet. Ainsi, elles ont besoin de professionnels en communication pour organiser, planifier et publier les publications qu’elles souhaitent mettre en avant. Les community manager peuvent, en 2021, travailler pour un nombre extrêmement large d’organisations.
Elles ont évidemment besoin de se faire connaître et de mettre en valeur leurs produits pour obtenir davantage de clients. Les grandes entreprises proposent de nombreuses missions. Cependant, certains community manager refusent de travailler pour elles, estimant que leurs produits ne respectent pas les critères de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Les jeunes entreprises ont des besoins accrus dans la mesure où leur marque n’est pas encore installée sur un marché. Toutefois, ces petites entreprises peuvent, parfois, manquer de moyens. Pour les auto-entrepreneurs, un community manager peut décider de déployer la stratégie du personal branding. Il s’agit de créer un univers basé sur la personnalité de l’auto-entrepreneur. Ce travail est souvent passionnant pour les community manager qui s’y attellent.
Les services de l’État, les collectivités territoriales et les ministères ont désormais, tous, un espace “actualités” et des comptes sur les réseaux sociaux. La gestion de la communication doit être institutionnelle et la moindre erreur est immédiatement visible.
Pour certains community manager, il va s’agir des missions les moins intéressantes. En effet, les marges de manœuvre sont faibles et l’exposition aux erreurs est maximale. Par ailleurs, ce type d’organisations recrutent, généralement, sous contrat salarié. Cet état de fait limite les possibilités de négocier ses tarifs.
Ces organisations à but non lucratif ont besoin de se faire connaître pour obtenir des dons et des adhésions. Leur démarche ne sera pas commerciale mais va chercher à changer les comportements citoyens dans le cadre de l’intérêt général.
Ainsi, un community manager peut travailler à consolider une communauté autour de la sécurité routière, contre le tabagisme, pour la protection de l’environnement, etc… Les associations ont également besoin de faire connaître leurs événements, qu’ils soient internes (assemblées générales, réunions…) ou externes.
Ces derniers recrutent souvent des community manager pour faire la promotion de leurs idées et propositions. Les partis politiques organisent régulièrement des réunions ouvertes au public qu’il faut mettre en avant et faire connaître. Comme pour les associations, le marketing politique intègre de grands pans de l’événementiel.
Toutefois, comme pour les organisations publiques, l’exposition est très forte. Les concurrents politiques vont rechercher, sans cesse, les “erreurs” de communication. Il est donc nécessaire de bien maîtriser la culture politique du parti pour lequel on travaille pour éviter les erreurs de publications.
Le monde de la communication sur les réseaux sociaux a bien évolué depuis quelques années. Il est donc nécessaire de bien appréhender ces débouchés possibles pour intégrer les différentes facettes du community management.
Ainsi, un réseau social tel qu’Instagram connaît une utilisation croissante de la part des community manager. Ce réseau social est basé sur la publication de visuels, de vidéos et de story. Le support vidéo est particulièrement apprécié des moteurs de recherche et des réseaux sociaux. En effet, les internautes et mobinautes lisent de moins en moins les contenus écrits.
Un community manager doit donc maîtriser les fondamentaux du montage vidéo. Le suivi de formations spécifiques est particulièrement recommandé pour utiliser les logiciels professionnels recommandés.
Enfin, un community manager va devoir travailler avec une nouvelle donne : l’arrivée des micro-influenceurs. Ces derniers sont, comme les influenceurs, des individus qui vont relayer un message auprès d’une communauté. Toutefois, la fragmentation du marché conduit de plus en plus à recourir à ces micro-influenceurs.
Un community manager doit donc engager des partenariats avec une multiplicité de micro-influenceurs plutôt que rechercher l’influenceur qui va convaincre largement. Un travail de fourmi devient, alors, la norme, complexifiant la diffusion des messages.
De plus en plus d’entrepreneurs optent pour le portage salarial pour lancer une activité rapidement. Pour ce faire, il suffit d’avoir une promesse de partenariat et de commande avec une entreprise cliente.
Les métiers de la communication nécessitent souvent des missions ponctuelles, dites en “one-shot”. Dans ce contexte, les missions confiées à des prestataires externes augmentent et se généralisent. Le consultant fixe lui même son TJM de community manager, réalise ses missions. La société de portage s’occupe elle de tout la partie administrative.
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