L’INSEE vient de rendre publics les résultats de son étude portant sur le revenu des indépendants français en 2019. Plusieurs éléments sont mis en lumière grâce à cette observation. Elle dénote d’abord un écart du revenu généré selon le secteur d’activité. Les disparités entre hommes et femmes persisteraient également. Des différences ont été relevées entre le chiffre d’affaires réalisé.
3,5 millions, tel est le nombre de travailleurs non-salariés recensés par l’INSEE à travers son étude en 2019. D’ailleurs, l’organisme a effectué plus qu’un inventaire. Il s’est également intéressé à leurs revenus.
L’observation montre ainsi les différences qui peuvent y avoir entre les indépendants, selon leur secteur d’activité. Il en existe également entre le revenu généré par les femmes et leurs homologues masculins avec le même statut. Néanmoins, ces travailleurs non-salariés ont désormais les moyens de sécuriser leur activité. Ils peuvent en effet s’inscrire en portage salarial. Réaliser une simulation portage salarial en ligne permet de déterminer le montant de son revenu avec ce mode de travail.
Pour mettre en lumière la situation financière des indépendants, l’INSEE fait d’abord la distinction entre deux catégories de salariés. Il existe d’un côté les travailleurs non-salariés. L’organisme utilise cette désignation pour regrouper :
L’INSEE rassemble ensuite dans la catégorie des non-salariés classiques l’ensemble des travailleurs non-salariés, exceptés les micro-entrepreneurs.
Les secteurs dans lesquels ces travailleurs exercent sont très variés selon cette étude :
Il existe aussi bien des femmes que des hommes qui exercent avec le statut d’indépendants. Le nombre aurait même connu une hausse pour les premières entre 2014 et 2019. L’INSEE fait état d’une augmentation de 5 %. Elles représenteraient ainsi 39 % des indépendants en 2019.
Cependant, à statut égal, des écarts sont relevés au niveau de leurs revenus. La moyenne serait de 3 260 euros par mois pour une femme non-salariée classique. Un homme ayant un statut identique gagnerait 4 160 euros par mois en moyenne. Cela se traduit par une différence de 22 %.
Pour l’INSEE, l’explication se trouve dans l’âge pendant lequel les femmes et les hommes intègrent le monde de l’entrepreneuriat. Les premières commenceraient jeunes. En conséquence, elles auraient une plus petite structure avec un volume de travail plus réduit.
En moyenne, les non-salariés classiques auraient gagné 3 830 euros par mois en 2019. Ce revenu moyen exclut celui des professionnels du secteur agricole. Ce chiffre relaterait un recul de 1,1 % par rapport à 2018 après une croissance continue pendant plusieurs années.
Des différences existent toutefois entre les secteurs. Les dentistes et les médecins auraient un revenu mensuel moyen de 9 180 euros en 2019. La moyenne est de 1 370 euros chez les travailleurs actifs dans le commerce de détail. Ceci n’incluant pas les magasins.
Le montant du revenu mensuel s’élève à 590 euros en moyenne pour les micro-entrepreneurs en 2019. Il aurait bondi de 8,1 % en un an. Toutefois, un écart de 6,5 points a été relevé par rapport aux autres indépendants. Le gain serait également différent d’un professionnel à un autre. Un salarié sur quatre aurait un revenu inférieur à 100 euros par mois en 2019. Seulement 10 % des micro-entrepreneurs gagne plus de 1 510 euros chaque mois.
L’étude soutient que la plupart des micro-entrepreneurs se servent de leur activité pour compléter leur revenu. D’ailleurs, 29 % l’associeraient à un travail salarié. Il convient toutefois de rappeler que le chiffre d’affaires doit respecter un plafond imposé par la loi pour une micro-entreprise. En échange, ils ont accès à une fiscalité et des démarches administratives allégées.
Ceci dit, tous les travailleurs indépendants ont la possibilité de sécuriser leurs finances. Cela passe par la collaboration avec une entreprise de portage. Ils auront alors un statut identique à celui d’un salarié.
Ils bénéficieront en conséquence de la couverture prévue par le Régime général de la Sécurité sociale. Dans ce cas, ils ont accès à :
L’allocation chômage peut leur être versée en cas de baisse d’activité. De plus, un salarié porté bénéficie d’une rémunération fixe, versée chaque mois par l’entreprise porteuse.
Il est aussi possible d’effectuer une simulation en ligne de son TJM en portage salarial.