La plateforme Malt et le Boston Consulting Group ont effectué une étude sur la situation des consultants indépendants en Europe. Pour la plupart, il s’agit d’une alternative pour avoir plus de liberté. Ils peuvent en effet choisir leurs clients et négocier les conditions du travail. Exercer à l’étranger est aussi possible en restant affiliés au régime de protection sociale français.
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à solliciter l’aide d’un consultant indépendant. Travailler avec un freelance est pour eux une solution pour gagner en flexibilité. Les indépendants sont aussi privilégiés pour leurs compétences. En général, ils ont commencé par le salariat. Les années passées en entreprise leur ont ainsi permis de développer leur savoir-faire.
La plupart décident ensuite de quitter le salariat pour profiter d’une plus grande liberté dans la réalisation de leurs missions. En étant indépendants, ils peuvent choisir leurs conditions de travail. Ils ont même la possibilité de mener leur activité à l’étranger. Le portage salarial international offre d’ailleurs une solution pour mieux se sécuriser.
Les activités de consultance peuvent être menées avec trois types de statuts en France. Il est possible de choisir entre :
En optant pour l’autoentreprise, un consultant indépendant peut devenir salarié porté. Ce mode de travail est possible même pour des missions exécutées en dehors de l’Hexagone.
Il permet d’associer les avantages de l’entrepreneuriat à ceux du salariat. En effet, le professionnel porté bénéficiera des protections sociales accordées à un travailleur salarié. Qu’il s’agisse de la mutuelle, l’assurance chômage ou la couverture retraite. Pour autant, le contrat n’implique aucun lien de subordination avec l’entreprise porteuse.
Un consultant en portage salarial garde ainsi son autonomie. Il est libre de choisir ses clients et de négocier ses honoraires. Cette flexibilité constitue d’ailleurs la raison qui motive la décision de devenir indépendant.
Cette information a été révélée par l’étude réalisée conjointement par Malt et Boston Consulting Group. Cette dernière s’est portée sur le cas des consultants freelances opérant en Europe. Elle souligne qu’exercer en freelance est pour beaucoup une manière de se libérer des contraintes en entreprise.
76 % apprécient ainsi la possibilité de choisir leurs missions et la voie à suivre pour leur carrière. L’autonomie dans l’organisation des heures de travail constitue un avantage pour 81 % des personnes interrogées. La décision quant au lieu de travail leur appartient également.
Parmi les participants à cette enquête, 65 % opteraient pour un fonctionnement hybride. Ils font du télétravail 60 % de leur temps. 30 % des heures de travail sont passés dans les bureaux de l’entreprise cliente. S’exporter à l’international est aussi possible. D’ailleurs, les compétences des consultants français seraient sollicitées dans des pays comme Londres ou Stockholm.
Singapour, Sydney ou Toronto représenteraient également des choix judicieux pour les consultants français. Ces villes, en plein essor, auraient de nombreuses opportunités à leur offrir. Ceux qui souhaitent s’installer aux États-Unis peuvent opter pour New York ou San Francisco. Leur dynamisme en ferait des lieux favorables au développement d’une activité de consultance.
Une formation avec un niveau Master 1 ou 2 est requise pour exercer le métier, surtout à l’international. L’expérience constitue également un atout indéniable. D’ailleurs, elle fait partie des raisons pour lesquelles les entreprises font appel aux consultants indépendants. Elles apprécient leur forte capacité à s’adapter à leur environnement. À cela s’ajoute leur esprit novateur.
Ainsi, nombre de structures verraient en eux des partenaires incontournables dans un contexte où elles doivent mener leur transition digitale. Selon l’étude dirigée par Malt et Boston Consulting Group, la plupart des freelances développent leur savoir-faire en entreprise. Ils décident ensuite de poursuivre leur carrière en devenant indépendants.
La formation resterait cependant cruciale pour une bonne partie d’entre eux. En moyenne, l’apprentissage occupe 4 heures 30 minutes de leur temps. Ils peuvent d’ailleurs profiter de leurs droits à la formation avec le portage salarial.
Ce mode de travail est ouvert à tous les consultants qui souhaitent exercer leur métier à l’étranger. Que ce soit dans un pays européen ou dans d’autres continents. Que le professionnel exerce en France ou dans le pays où se trouve l’entreprise donneur d’ordre.
Grâce à cette collaboration, il continue de bénéficier de la protection sociale prévue par la loi française. Ce qui s’avère particulièrement intéressant lorsqu’il faut travailler dans des pays où le système de protection sociale est quasi-inexistant.
Le consultant en portage obtiendra en outre un salaire fixe pendant la durée de sa mission. Il sera versé par l’entreprise porteuse. Ce mode de travail permet ainsi de mener son activité en toute sécurité. Il offre la couverture nécessaire pour commencer son travail en freelance et à l’international.