Au vu de l’évolution de la crise sanitaire, les travailleurs indépendants et les petites entreprises risquent de connaitre une année 2021 encore compliquée. Face à cette éventualité des plus probables, le gouvernement ne reste pas inactif et a déjà prévu plusieurs aides afin de soutenir les travailleurs et les secteurs les plus touchés par la crise.
La relance économique ne dépendra pas que des grandes entreprises. Les travailleurs indépendants ainsi que les petites structures auront également un rôle majeur à jouer dans la reprise ; d’où la volonté du gouvernement de les aider à remonter la pente, en particulier les secteurs les plus touchés par le confinement et la paralysie économique.
Les victimes de la crise auront donc plusieurs alternatives pour soutenir leur activité. Parmi les dispositifs d’aide existants, le PGE (prêt garanti par l’État) qui s’adresse aux divers entrepreneurs leur permet d’emprunter auprès des banques et de renforcer ainsi leurs fonds propres.
Une aide spécifique existe également pour les professionnels de l’hôtellerie, restaurateurs, vendeurs de vêtements ainsi que pour les auto-entrepreneurs. Concernant ces derniers, le domaine d’activité n’est pas vraiment un critère d’éligibilité. Pour bénéficier de ce coup de pouce financier, il suffit de fournir des pièces justifiant l’arrêt de l’activité et la baisse conséquente de leurs revenus. Pour ce faire, le travailleur indépendant devra présenter un chiffre d’affaires d’au moins 100 euros. Cela prouve qu’il a exercé une activité professionnelle pendant l’année 2020, avant que la crise ne survienne.
Pour ce dispositif, le gouvernement a débloqué un budget de 37 millions d’euros. Cette aide devrait profiter à 50 000 prétendants, lesquels percevront entre 500 et 1 000 euros chacun. Le montant étant déterminé en fonction de l’emploi et l’impact de la Covid-19 sur celui-ci.
Autre possibilité pour les petites entreprises et les auto-entrepreneurs, ils pourront piocher dans le fonds de solidarité constitué par le gouvernement. En fonction de la gravité de leur situation, les prétendants peuvent espérer obtenir jusqu’à 10 000 euros d’aides.
Pour fournir plus de moyens financiers aux travailleurs, l’exécutif peut également agir de manière indirecte, c’est-à-dire ne pas offrir de l’argent directement, mais accorder des réductions d’impôts ou bien des reports d’échéances en ce qui concerne les prélèvements de cotisations sociales.