Le secteur de l’événementiel reste l’un des domaines d’activité les plus impactés par la crise sanitaire actuelle. La seconde vague, les restrictions et le reconfinement accentuent les craintes des acteurs de ce secteur. Toutefois, malgré des difficultés réelles, des opportunités nouvelles existent. Vous souhaitez en connaître davantage sur les nouveaux marchés de l’événementiel ? Notre article fait un point détaillé sur ce secteur indispensable en France.
Ce secteur, indispensable à la vie sociale d’un pays, a été durement touché par la crise épidémique du nouveau Coronavirus. À ce titre, le confinement a obligé de nombreux organisateurs à repousser, au mieux, les événements. Dans la plupart des situations, les événements ont été purement et simplement annulés.
Le secteur événementiel reste pourtant un des poumons économiques de la France. Il convient de souligner que l’organisation d’un événement ne se limite pas à la réservation et l’occupation temporaire d’un espace. Un certain nombre de professions travaille directement ou indirectement pour la tenue d’un événement. On cite alors :
Ces métiers n’ont pas une activité exclusivement liée à l’événementiel. Toutefois, l’annulation de nombreux événements pèse, pour les raisons que l’on peut comprendre, sur leur chiffre d’affaires.
Le secteur événementiel connaissait, jusqu’au confinement de mars 2020, un dynamisme important en France. Tous les indicateurs se situaient dans le vert dans les études récentes des organismes spécialisés. Ainsi, selon l’INSEE, le chiffre d’affaires des entreprises de « Foires et Salons » a augmenté de plus de 50 % entre 2006 et 2016.
En 2016, le même institut évaluait à 4,3 milliards d’euros le chiffre d’affaires cumulé des entreprises de l’événementiel. Il convient de souligner que les événements strictement réservés aux professionnels représentent près d’un tiers de ce chiffre d’affaires. Il est alors aisé de comprendre les difficultés qui vont survenir pour un secteur qui comprend près de 14 700 salariés. En effet, la montée en puissance du télétravail participe à réduire la portée de ces événements.
Il convient, en effet, de bien comprendre que les organisateurs d’événements réalisent leur grande part de recette grâce aux locations d’espaces aux exposants. Ainsi, une baisse drastique de la fréquentation et du nombre de participants limite, de facto, la présence d’exposants. Ces derniers vont, en outre, être davantage réticents à payer pour s’exposer sur un événement organisé en période épidémique.
Enfin, il convient également de souligner que le secteur de l’événementiel embauche une grande part de cadres et professions intellectuelles supérieures. Une hausse massive dans ces professions va générer une perte de compétences. Cette perte constitue la crainte principale dans la mesure où il faut des années pour retrouver des pratiques professionnelles perdues.
Le secteur de l’événementiel se situe aussi dans une incertitude profonde. En effet, les nouvelles mesures restrictives dans les grandes métropoles pénalisent un secteur déjà fragilisé. Ce moment est, peut-être, l’occasion de repenser l’activité, temporairement ou durablement.
Malgré un climat qui peut apparaître comme particulièrement morose, il existe des opportunités réelles pour le secteur de l’événementiel. À ce titre, les acteurs de l’événementiel peuvent se tourner vers des solutions alternatives.
Comme nous l’avons vu plus haut, le couvre-feu et les nouvelles restrictions ne s’appliquent que dans certains territoires. Il existe donc encore de nombreuses communes où les contraintes sont moins fortes.
Les organisateurs d’événements peuvent alors envisager de délocaliser certains événements dans des territoires où le virus circule peu. Par ailleurs, il s’agit également de zones où la location des espaces est moins chère que dans les grandes métropoles. Cette thématique rejoint celle sur la location des bureaux professionnels.
Il est conseillé de choisir des villes bien desservies par les axes routiers et les transports ferroviaires. En effet, si les participants viennent de métropoles appliquant le couvre-feu, ils doivent pouvoir rentrer chez eux assez facilement.
Les organisateurs d’événements ont opté, pour certains, pour d’autres horaires. Ainsi, certains événements s’organisent le matin, en début d’après-midi ou sur la tranche 18h-20h30.
Cette disposition est évidemment de bon sens dans la mesure où le couvre-feu ne s’applique pas encore sur ces moments-là de la journée.
Dans certaines métropoles, les regroupements sont limités à 6 personnes dans l’espace public comme dans les événements privés. Ainsi, il est possible de privilégier des temps de rencontre davantage centrés sur le qualitatif.
Ces événements, réservés à des participants VIP, peuvent avoir un effet appréciable auprès de potentiels partenaires. Le choix du qualitatif pourrait être une nécessité dans le cas où la crise épidémique venait à durer.
Un certain nombre d’entreprises se sont déjà adaptées en organisant leurs événements en ligne, via des outils de visioconférence. Si le procédé permet de cibler un plus grand nombre de participants, il comporte des inconvénients réels :
La tenue d’événements en ligne s’adapte plutôt aux formations et conférences, même si cela suppose de disposer d’un bon réseau professionnel. Il s’agit, en effet, de temps relativement court, de 2 à 4h en moyenne. Néanmoins, il est essentiel de maîtriser les outils et techniques d’expression orale pour assurer un exercice de formation en ligne.