Les entreprises se tournent de plus en plus vers les freelances. De leur côté, les salariés souhaitent de plus en plus devenir freelances. On assiste ainsi à un cercle professionnel vertueux. Si les raisons à ce mode d’organisation professionnelle sont de plus en plus fondées et affirmées de la part des deux parties, c’est parce qu’il y a de nombreux facteurs qui encouragent ce changement. Ici, nous nous plaçons du côté des collaborateurs indépendants.
En 2019, 26 % des salariés envisagent de devenir freelance. Le statut de freelance permettrait de gagner en liberté et en revenus.
En effet, selon blog-emploi.com, pour les salariés, le « quotidien de freelance est avant tout synonyme de découvertes, d’un nouvel environnement de travail, de nouvelles compétences et méthodes de travail…Les freelances eux mettent en avant la liberté associée au statut : leur organisation, le fait d’avoir plus de temps libre et de choisir leurs clients ».
De plus, salariés et freelances se rejoignent sur le point suivant : le travail indépendant est « synonyme de revenus supérieurs avec un gap salarial plus important parmi les avantages du statut de freelance ».
Il existe ainsi plusieurs raisons qui donnent envie de devenir freelance :
De plus, selon montersonbusiness.com, cela peut permettre de redonner du sens dans sa vie professionnelle, via des motivations supplémentaires :
Souvent, devenir freelance vient d’une envie d’être indépendant, à son compte, d’être « son propre chef ». Un sentiment très fort intérieur.
Le choix de devenir freelance ne doit pas uniquement suivre des statistiques et des transformations professionnelles actuelles. Ce choix doit correspondre à un fort désir intérieur, aux motivations personnelles et ambitions propres, une certaine personnalité et cela doit être mûrement réfléchi au regard de votre situation.
Avec le désir d’indépendance, vient souvent une grande ambition professionnelle. Le salarié veut devenir freelance pour l’idée séduisante, a priori, d’être son propre patron.
Être son propre patron est souvent signe de réussite. Du moins c’est ce que l’on imagine.
Selon Marieclaire.fr, il y a aussi des modes professionnelles. En 2019, c’est de devenir freelance et entrepreneur. Ainsi, « en France comme ailleurs, être son propre patron est très à la mode. Le rapport d’étude 2016/2017 du GEM (Global Entrepreneurship Monitor) révèle qu’à l’échelle mondiale, les femmes sont de plus en plus nombreuses à entreprendre. L’entrepreneuriat féminin progresse d’ailleurs plus vite en Asie qu’en Europe ».
Il est certain que l’indépendant a aujourd’hui le vent en poupe. On assiste à de réels bouleversements professionnels.
Selon Lci.fr, un sondage Ifop met en lumière cette tendance. En « se projetant sur un horizon de 5 ans, apparaît un début de bouleversement. Le salariat y est ainsi beaucoup moins désiré. C’est le statut qui perd le plus de points : 56% des actifs occupés envisagent de l’être, soit une perte de 14 points. Par effet de vase communicant, 14% des actifs occupés envisagent de devenir « travailleurs indépendants, freelance, auto-entrepreneurs », soit une progression de 9 points ».
Bien que ce statut fasse très envie, il faut être capable de dépasser le lancement et bien souvent la première année. Comme dans toute vie professionnelle, il y aura toujours des incertitudes, des doutes, des aléas, des galères…mais surmonter les obstacles de la vie de consultant freelance est une grande satisfaction !
Le jeu « en vaut la chandelle », vous diront la plupart des entrepreneurs. Travailler à sa manière en fonction de ses valeurs…cela vaut tous les sacrifices » ! Le jour où l’activité décolle, on oublie tout.
La liberté, la créativité de freelance est une vraie porte qui s’ouvre.
Être à son compte ne permet jamais complètement une « une liberté à 100 %. Mais ce sont des chaînes que les entrepreneurs qui ont soif de liberté supportent ».
Dans la quête d’indépendance, une grande partie concerne l’organisation de son travail.
Beaucoup d’indépendants aiment et ont envie de travailler seul, et à leur rythme.
Selon l’entreprise.lexpress.fr, ne plus « avoir de patron, travailler à son rythme, il y a beaucoup de bonnes raisons de devenir solo ».
Pour Suzel Gaborit-Stiffel, coach de dirigeants, spécialiste des PME et de l’évolution professionnelle, la toute première « raison est certainement d’en avoir le tempérament » ! Il y a des personnes qui sont faites pour être indépendant(e). Mais cette adéquation se vérifie. C’est pourquoi il existe des méthodes et exercices pour s’assurer de cette fibre entrepreneuriale.
En plus de ces méthodes de vérification, cette envie sous-jacente de création et d’indépendance, on s’aperçoit que souvent le choix de ce statut de freelance survient après un déclic, une prise de conscience.
De plus, certaines personnes ont des rythmes de vie beaucoup plus propices à exercer en freelance. Par exemple les lève-tôt.
En effet, il peut être frustrant pour des travailleurs de devoir attendre de commencer leur journée à 9h avec leurs collègues au bureau alors qu’ils pourraient avoir accompli tellement de travail entre temps.
Par extension, certaines personnes sont moins productives le soir. Elles pourront ainsi, moduler leur journée en fonction et finir plus tôt. Travailler aux heures où l’on se sent le mieux est gage de productivité et de réussite.
Ainsi, vous l’aurez compris, si autant de salariés veulent devenir freelance c’est que cela peut être pour eux un véritable tremplin.
En somme, si la France fait face à un nombre croissant de nouvelles micro-entreprises ce n’est pas sans raisons. Non seulement le statut de freelance a le vent en poupe mais il est aussi de plus en plus recherché par les entreprises. Ainsi, pour ceux qui franchissent le pas de l’indépendance, ils font souvent d’une pierre deux coups. A condition bien sûr d’être conscient des difficultés également qui sont impliquées. Le meilleur de l’indépendance, cela se mérite !