Le paiement des prestations est au cœur de l’activité et de la vie d’un consultant freelance. Malgré certaines situations parfois complexes, l’argent ne doit pas représenter un problème. Vous êtes dans vos droits de réclamer un montant important à votre client et ce, en temps et en heure. Ainsi, nous vous donnons ici tous nos conseils pour demander et relancer vos clients afin d’obtenir votre dû le plus sereinement possible.
Le gain financier doit rester en ligne de mire de votre activité de consultant freelance, quelque que soit votre secteur professionnel. Il est souvent plus difficile de parler d’argent que de parler de la mission en elle-même avec votre client et pourtant il est essentiel d’aborder les deux sur un même équilibre.
Pour faire face à cette situation, il est important pour vous de garder à l’esprit d’aligner vos tâches avec un tarif. Il faut que vous preniez pleine conscience au fur et à mesure de votre valeur. Qui doit se traduire automatique par un montant financier pour votre prestation.
Il faut savoir que parfois les choses ne se déroulent pas comme prévues. Pour différentes raisons. Le consultant freelance doit savoir alors réclamer le montant de la prestation, une ou plusieurs fois.
Selon webmarketing-com, il y a différentes techniques pour et à ce que ses clients payent :
C’est important d’apprendre à bien connaître ses clients pour s’orienter au fur et à mesure.
Il faut savoir demander intelligemment le montant de sa prestation.
Selon destinationclients.fr, « apprendre à relancer un client sans être harcelant est un art ». Cet art sera sûrement plus facile pour certains freelances que pour d’autres mais dans tous les cas il ne doit pas être fait au hasard.
Chaque relance doit comporter un objectif :
C’est toujours délicat lorsqu’il s’agit de parler d’argent et encore plus lors qu’on doit en réclamer. Ainsi, si vous savez pourquoi vous relancez, vous aurez plus de facilité à relancer, à savoir quoi dire.
Pour être à jour dans vos relances, tout particulièrement pour les paiements, vous pouvez vous faire un calendrier, des mémos ou encore un tableau Excel. L’important étant d’avoir un suivi rigoureux.
Selon agicap.fr, être confronté à des clients qui « ne payent pas leurs factures n’est jamais agréable, surtout si vous êtes une petite entreprise ». Vous pouvez ainsi être tenté d’hausser le ton, mais c’est la pire chose à faire, au risque de braquer votre interlocuteur.
Gardez à l’esprit qu’il peut aussi « simplement avoir oublié de vous régler ».
Pour vous aider, sachez qu’il est préférable de ne pas utiliser la relance téléphonique en dernier recours. Au contraire, il faut toujours privilégier un contact le plus direct possible pour relancer un client qui n’a pas payé. Selon la taille d’entreprise de votre client, appelez-le directement ou contactez le service comptable.
Restez professionnel et soyez bref mais précis :
Si votre relance téléphonique n’a rien donné, vous pouvez à ce moment là écrire une lettre de relance.
Enfin, la lettre de mise en demeure est la dernière étape avant d’entamer des poursuites judiciaires.
Néanmoins, plus vous anticiperez avec nos conseils et plus vous aurez de bonnes relations avec vos clients, plus vous diminuerez les risques.
Nous vous conseillons de relancer deux fois vos clients avant de passer à l’étape suivante pour gérer les factures impayées. Il n’est pas recommandé de relancer trop de fois les mauvais payeurs, au risque de les habituer à attendre un certain nombre de relances avant de régler la facture.
Afin d’anticiper et de pouvoir effectuer sereinement vos missions, il faut cadrer l’obtention des paiements et les solutions financières à envisager.
Premièrement, il faut négocier les modalités de paiement avant de commencer la mission. Le délai de paiement légal entre entreprises est de 30 jours mais il peut arriver que vos clients vous imposent des délais de paiement plus long et plutôt en fin de mois qu’à date de facture. Sachez que vous pouvez « vous aussi négocier des jalons de paiement afin de recevoir le règlement de la facture en plusieurs fois ». C’est ce que l’on nomme des acomptes.
Et vous pouvez tout à fait demander un acompte avant le début d’une mission.
Afin de fidéliser la collaboration, vous pouvez par exemple proposer de fixer des mensualités si besoin. Vous devez également être en mesure de savoir fixer et estimer les dates effectives des paiements.
De plus, être payé en temps et en heure change votre manière de travailler : vous « chercherez à chaque fois à satisfaire votre client plutôt de que vouloir terminer rapidement un projet pour être payé plus vite ».
Enfin, dernier conseil, essayez de comprendre pourquoi le client repousse le paiement. Cela peut être dû à un simple oubli, à des difficultés financières, à de la mauvaise foi…
Votre client peut être aussi « mécontent de votre prestation mais cela ne justifie pas un refus de paiement, sauf s’il y a eu préjudice ».
Ainsi, pour éviter d’avoir des impayés et de devoir réclamer des montants à vos clients, une bonne solution est le portage salarial : « vous négociez vos tarifs auprès de vos clients mais confiez la partie contractualisation et facturation à l’entreprise portage qui s’occupera ainsi du recouvrement ».
Grâce à cet article, nous espérons que vous n’aurez plus jamais de retards de paiements, de dévalorisations tarifaires par rapport à votre profil, d’impayés… Vous pourrez désormais être beaucoup plus à l’aise dans votre activité, avoir moins de stress quotidiennement quant aux montants de vos prestations et continuer de progressivement faire développer votre activité de consultant freelance.