Le monde du travail connaît de profonds bouleversements : certains métiers sont appelés à disparaître, avec le développement de la digitalisation comme par exemple, caissière, employé de banque. D’autres se créent et se développent. Le salariat est en crise tandis que le freelancing à connu une explosion depuis 10 ans en France et dans tous les pays développés.
Qu’est-ce qu’un freelance? C’est un travailleur indépendant, qui est à son compte. Il doit donc rechercher lui-même ses clients et ses missions pour générer son chiffre d’affaires.
Si l’Entrepreneuriat connaît un tel engouement, c’est parce qu’il correspond bien aux aspirations des travailleurs d’aujourd’hui : liberté, quête de sens dans leur activité professionnelle, envie de gagner des revenus à hauteur de leur investissement personnel, refus du harcèlement moral et des mauvaises conditions de travail en vigueur dans le salariat, ingratitude des employeurs, etc.
Tous ces motifs expliquent la montée en puissance du freelancing. Le management « paternaliste » est dépassé, les gens ne veulent plus avoir un manager sur leur dos, qui leur donnent des ordres et qui les forcent à entrer dans un « moule » : ils veulent être autonomes, libres, et qu’on leur fasse confiance. Dans ce contexte, les entreprises sont forcées d’évoluer : le management par projet se développe et les entreprises ont intérêt à faire appel aux freelances comme étant les collaborateurs de demain !
Certaines entreprises ont bien compris cette évolution des mentalités et pour rompre la routine sur certains postes de travail à la chaîne comme dans l’industrie ou la logistique, elles font tourner leurs équipes sur différents postes de travail ce qui permet de continuer à se former et de monter en compétences.
Par manque de visibilité sur le long terme, beaucoup d’entreprises ont intérêt de travailler en partenariat avec des freelances sur des projets précis, surtout si elles n’ont pas les compétences nécessaires en interne. En travaillant avec des consultants freelances, elles s’entourent d’experts dans leurs domaines pour travailler sur des projets plus techniques. Ainsi, un informaticien freelance, peut être recruté pour refondre le système informatique d’une entreprise. Un freelance dans le conseil aux entreprises peut aider celles-ci à faire évoluer l’organisation du travail et les formes de management.
La protection sociale, on le sait, est le talon d’Achille en freelancing (sauf si vous êtes en portage salarial justement) Or, en cas de pépin de santé, un freelance qui ne travaille pas, c’est un freelance qui ne gagne pas d’argent et qui en perd plutôt ! Mais tout cela pourrait être de l’histoire ancienne…
Connaissez-vous la start-up Wemind ? Cette jeune pousse propose aux freelances une protection sociale, de la prévoyance, en cas d’accident de travail ou de maladie par exemple. L’ex-RSI, on le sait était la bête noire des indépendants et n’a jamais offert un niveau de protection comparable à celui du Régime général de la Sécurité sociale, cependant, c’est le défi que veut relever Wemind. Vous pourrez bénéficier d’un comité d’entreprise pour freelances, d’aides pour le logement, etc. Si vous êtes intéressé(e) contactez-les pour en savoir plus.
Les gains que peuvent en retirer une entreprise sont assez considérables : gain économique: un freelance qui travaille sur un projet précis coûte moins cher qu’un salarié permanent, gain de temps : le freelance est opérationnel tout de suite. Gain d’expertise : le freelance est spécialiste de son sujet, il n’a pas besoin d’être formé et enfin, son indépendance garantit une plus grande objectivité sur la mission qu’il va remplir. Le freelance a, de son côté, tout intérêt à ce que la mission soit une réussite, il est donc généralement très investi et motivé dans son travail. Si son client est satisfait, il aura un bon témoignage à montrer et le client peut le recommander auprès d’autres entreprises.
Les plateformes pour freelances se sont multipliées depuis 10 ans : Leboncoin, Youpijob, Malt, Captain freelance, Crème de la crème, Upwork etc. on ne les compte plus! Ce sont des places de marché où se rencontrent les entreprises et particuliers qui cherchent à s’offrir les services d’un freelance et les freelances eux-mêmes. Coachs sportifs, informaticiens, bricoleurs, jardiniers, Pet sitters, développeurs web, etc. Ils sont nombreux à s’y inscrire et proposent souvent des tarifs très compétitifs par rapports aux artisans. Les entreprises font appel à eux pour des besoins ponctuels comme réparer l’éclairage, etc.
S’il adopte le portage salarial , le freelance bénéficie d’un accompagnement dans la recherche de missions. Si sa prospection commerciale lui appartient, la société de portage ouvre aux consultants son réseau de partenaires et publie sur les outils qu’elle met a la disposition du porté des offres de missions.
Par exemple, chez ABC Portage, le consultant porté dispose d’un véritable « tableau de bord virtuel » regroupant tous les outils dont il a besoin dans son activité qui s’appelle « Le Bureau virtuel du Consultant ».
Sur ce bureau virtuel, le consultant a accès à une section pour booster sa recherche de missions avec des offres de partenaires, l’agenda des ateliers de recherche de missions, la possibilité de postuler à des appels d’offres, etc. De plus, il peut publier son CV dans la « CVthèque du Consultant » pour se rendre visible auprès des entreprises.
Votre société de portage organise régulièrement des petits-déjeuners et des ateliers pour monter en compétences, et notamment pour vous apprendre à mener une prospection commerciale, efficace, gage du développement de votre activité. N’hésitez pas à vous y inscrire !