Récemment, notre équipe a eu l’opportunité de rencontrer Alexandre de Laborderie. Actuellement secrétaire général d’Alès Groupe, c’est vers les métiers du conseil et du management de transition qu’il souhaite se diriger. Passionné par son domaine d’activité, il nous a transmis son savoir et son expérience professionnelle lors de nos échanges.
Bonjour à tous, je m’appelle Alexandre de Laborderie, je suis actuellement secrétaire général d’Alès Groupe, une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de produits de soins cosmétiques et capillaires en vue de devenir manager de transition.
J’ai débuté mon parcours scolaire par des études secondaires à Paris. Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai opté pour des études à la Sorbonne puis à Paris 2 Assas et pour finir à l’école de commerce EAD. J’ai obtenu à la suite de ces nombreuses étapes de mon parcours supérieur, une maîtrise en Sciences Politiques, une maîtrise d’histoire, un diplôme délivré par l’institut français de presse (IFP) et pour finir un diplôme de l’école de commerce EAD.
Concernant mon parcours professionnel, après un service militaire en tant qu’officier dans la Cavalerie, j’ai fait un passage en agence de création d’événements.
Ensuite, j’ai réalisé des études de marché auprès de la société SECODIP, société d’études de la consommation, de la distribution et de la publicité pour des grands noms comme l’Oréal, Nivea…
Depuis 1989, je suis au sein du Groupe Alès, où j’ai occupé différentes fonctions dans la direction générale notamment en charge des activités juridiques (comme la propriété industrielle), les assurances, les relations investisseurs (car Alès est une société cotée), des acquisitions ou des créations de sociétés en Europe et des opérations de haut de bilans.
En parallèle de mon activité professionnelle, je suis administrateur de la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) qui réunit l’ensemble des industriels de la cosmétique. J’y occupe le poste de trésorier.
Actuellement, la société rencontre des difficultés me conduisant à quitter mes fonctions au sein d’Alès, de ce fait, je vais me réorienter vers les métiers du conseil afin d’accompagner les entreprises dans leur évolution en tant que manager de transition.
Mon objectif est de m’insérer dans ce milieu, que ce soit pour accompagner les ETI ou PME qui ont des besoins précis d’organisation ou pour les assister dans leur développement ou en prévision d’ouverture de structures à l’étranger (principalement en Europe).
Je suis également intéressé par les grands groupes, (comme l’assistance au Risk manager, responsable assurance…) sur des éléments financiers, juridiques…pour des missions lors de phases de transition principalement dans le remplacement de responsables intervenant dans des domaines juridiques tels que la PI, la distribution sélective…
Selon moi, les mots ou expressions qui caractérisent le plus mon métier sont :
La différence entre les deux derniers est que l’initiative est l’anticipation afin d’avancer dans un sujet et la prise de décision est l’action de décider ou d’apporter un avis favorisant la décision (actuellement c’est une difficulté majeure que les entreprises rencontrent).
Par exemple, concernant la propriété intellectuelle, lorsqu’il y a un lancement de produit, il faut choisir le nom en fonction des enjeux et risques (en faisant une étude de marché, des recherches d’antériorités) et il est indispensable d’assumer la prise de décisions.
Chaque journée est complètement différente, en revanche, nous avons les éléments clés et variés pour lesquels je suis appelé à intervenir :
Le matin généralement j’analyse et étudie le retour des sociétés qui font pour nous la gestion du titre en bourse (en prenant en compte le bilan des opérations de la veille). Je me renseigne également sur l’actualité des marchés et pour finir je consulte mes emails et y répond par ordre de priorité.
Actuellement, je gère mon temps en fonction des éléments du calendrier. Il y a la préparation d’un Conseil de Surveillance, l’organisation d’une Assemblée Générale en Grèce qui a lieu prochainement, le remplacement d’un dirigeant dans une filiale en Europe, la mise en application des règlements à venir (notamment les nouvelles normes européennes concernant les compositions de produits) tout en déployant une stratégie adaptée.
Et pour finir, en ce moment je rédige le rapport de gestion en relation avec les différents services en vue de la publication des comptes semestriels à la fin du mois. Cela nécessite d’organiser également une réunion avec notre agence de communication financière pour rédiger ensemble un communiqué presse adapté à la situation.
Ce qui me plaît le plus, c’est justement cette polyvalence et cette vision globale de l’entreprise. Que ce soit dans des grandes sociétés ou dans une PME, ce qui est très intéressant est que la démarche est identique compte tenu des partenaires d’une entreprise (clients, conseils, prestataires …).
De plus, le contact avec les différents interlocuteurs que ce soit dans des phases conflictuelles ou non pour faire avancer l’entreprise me passionne.
Selon moi, être consultant est une évolution qui va dans le sens de l’histoire d’une entreprise. De nos jours, l’entreprise a souvent besoin de compétences particulière durant son existence et généralement pour un projet ou un temps limité. Le CDI devient de plus en plus un frein s’il ne l’est pas déjà pour proposer des services dans un cadre souple et ponctuel.
Être consultant permet de répondre à une évolution sociétale. C’est à mon sens nécessaire de s’inscrire dans cette démarche.
Au départ, je me suis renseigné sur les différents statuts possibles pour lancer son activité. Puis, après un échange constructif avec Hubert Camus, j’ai pu comprendre le fonctionnement du portage salarial de manière plus approfondie.
Compte tenu de mon âge et de mes années d’expériences. Ce statut est le plus efficace pour moi, déjà dans un premier temps pour les avantages sociaux puis pour faire valoir mon expertise.
De plus, je souhaitais un statut où je peux me concentrer sur mon cœur de métier tout en étant déchargé des contraintes administratives.