Devenir formateur ne nécessite pas d’apprentissage particulier. Il faut être expert dans un domaine et avoir des connaissances à transmettre.
Pour exercer cette activité, il faut également faire preuve de pédagogie, être patient, ouvert d’esprit, empathique et à l’écoute de son client. Ces qualités ne s’apprennent pas, cependant, il existe des formations permettant d’approfondir son savoir-faire, améliorer son sens de l’écoute, structurer une formation, prendre la parole en public…
Le profil très répandu et le plus recherché parmi les formateurs est celui du cadre qui, après 15 ou 20 ans en entreprise décide d’utiliser ses connaissances opérationnelles pour faire de la formation.
En plus de ses compétences, le formateur doit être en mesure d’apporter des conseils à son client.
La formation doit naturellement être interactive, mêler écoute et explications, s’adapter aux participants et les impliquer au maximum. D’autant plus que pour certains, la formation n’est pas choisie mais subie.
Pour rendre la prestation vivante, il est conseillé d’adapter ses interventions à l’actualité. Le formateur peut aussi trouver des moyens de détendre les participants en les faisant rire par exemple. Le but étant de motiver les personnes formées et les faire progresser.
D’après la dernière étude de la Dares d’octobre 2012, le chiffre d’affaires du secteur de la formation continue s’est élevé en 2010 à 7,9 milliards d’euros. Le marché poursuit sa progression (en hausse de +10.3 %, après +1,9 % en 2009).
Prestataires et chiffres d’affaires sur le marché de la formation continue (Source Dares, 2012, données 2010)
Au total, 16 730 organismes (+8.3 % par rapport à 2009) ont formé 12,3 millions de stagiaires et dispensé 757 millions d’heures de formation. Les principaux acteurs du marché sont les associations, des personnes individuelles, organismes privés, publiques ou parapubliques….
Il existe trois possibilités :
. Tout d’abord, le statut de salarié dans un organisme de formation. Mais cette option est peu fréquente car les organismes de formation préfèrent faire appel de manière ponctuelle à des prestataires indépendants.
. Beaucoup de formateurs optent donc pour un statut d’indépendant . Ils peuvent exercer en libéral ou en montant leur société (SARL, EURL). Ce statut peut s’avérer passionnant grâce à la liberté qu’il procure mais aussi devenir une véritable source de tracas au niveau administratif et si le formateur n’a pas la fibre commerciale pour démarcher ses clients.
. Enfin, il existe le statut du portage salarial pour les formateurs permettant de travailler à son compte tout en étant salarié. Le formateur est libéré de toutes contraintes administratives et comptables liées à son activité dont sa société de portage se charge. Il n’a également pas besoin de s’immatriculer. C’est la société de portage salarial qui se déclare et dispose d’un numéro d’agrément comme centre de formation. Au-delà de la gestion administrative, la plupart des sociétés de portage salarial mettent en relation les formateurs « portés » par le biais d’événements divers (réunions réseaux, afterworks, …) afin de leur permettre d’accroître leur opportunité de business.
Les débuts pour se faire connaître sont loin d’être faciles. Tout d’abord contactez les organismes de formation en envoyant votre CV et vos références. Inscrivez-vous aux réseaux de formateurs afin de vous rendre davantage visible et d’échanger avec les formateurs. Dans un second temps, faites vous connaître des entreprises en profitant là aussi de la notoriété des réseaux.
Cumuler des prestations pour des organismes de formation et des interventions en direct vous assure l’optimisation de vos revenus.