Publié le 26 septembre 2024
Le monde du travail est en pleine mutation et de plus en plus de professionnels choisissent de quitter le salariat traditionnel pour se lancer dans une activité indépendante. Cependant, cette décision ne doit pas être prise à la légère. Ce choix offre des opportunités de liberté et de développement personnel, mais il soulève aussi des défis importants. Pour ceux qui envisagent de franchir ce pas, il est essentiel de comprendre les raisons qui poussent à quitter le salariat ainsi que les questions à se poser avant de prendre une telle décision.
Trouver plus de statistiques sur Statista
12 bonnes raisons de quitter le salariat
Avec le développement des nouvelles formes de travail, de nombreux salariés expriment un besoin croissant de liberté et de flexibilité. La crise sanitaire liée au COVID-19 a par ailleurs accéléré cette tendance, mettant en avant les limites du modèle traditionnel. Quitter le salariat peut être motivé par plusieurs raisons.
- Autonomie accrue : Le travail indépendant permet de gérer son emploi du temps, de choisir ses missions et ses clients, et d’organiser son travail sans supervision directe.
- Quête de sens : Beaucoup de travailleurs quittent le salariat pour trouver davantage de sens dans leur travail et un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle.
- Liberté financière : En tant qu’indépendant, vous fixez vos tarifs et pouvez potentiellement augmenter vos revenus en fonction de vos performances et du nombre de contrats obtenus.
- Flexibilité géographique : Vous avez la liberté de travailler d’où vous voulez, que ce soit à domicile, dans un espace de coworking ou même à l’étranger.
- Épanouissement personnel : 89 % des travailleurs indépendants estiment que l’autonomie et la liberté dans leur travail sont les principaux moteurs de leur épanouissement.
- Diversification des compétences : Le passage à l’indépendance permet d’élargir ses compétences en gérant différents aspects de son activité, tels que la prospection, la gestion et la négociation.
- Meilleure gestion des priorités : En tant qu’indépendant, vous pouvez prioriser vos tâches en fonction de vos propres objectifs, sans être contraint par une hiérarchie.
- Moins de formalités administratives : Des statuts comme le portage salarial allègent considérablement les contraintes administratives, vous laissant vous concentrer sur votre cœur de métier.
- Possibilité de tester des projets : Devenir travailleur indépendant, notamment via le portage salarial, offre une opportunité de tester de nouveaux projets sans les risques liés à la création d’une entreprise.
- Accès à la formation continue : En tant qu’indépendant, vous avez souvent accès à des dispositifs de formation pour développer vos compétences, ce qui vous permet d’évoluer professionnellement à votre rythme.
- Échapper à la routine : Le salariat peut parfois entraîner une forme de monotonie, avec des tâches répétitives et peu d’opportunités de varier les missions. En quittant ce cadre, vous pouvez diversifier vos activités et adapter vos projets en fonction de vos envies.
- Réduire l’épuisement professionnel : Les rythmes de travail imposés par le salariat peuvent contribuer à l’épuisement professionnel (burn-out). En devenant indépendant, vous avez plus de contrôle sur vos horaires et votre charge de travail, ce qui peut vous aider à retrouver un meilleur équilibre et réduire le stress.
Les questions à se poser avant de quitter le salariat
Avant de franchir le cap et de quitter définitivement votre poste salarié, il est important de bien réfléchir à votre situation. Voici quelques questions clés à se poser pour évaluer si cette transition est faite pour vous.
Suis-je prêt financièrement ?
Une des premières questions à se poser concerne la stabilité financière. Quitter le salariat signifie renoncer à la sécurité d’un salaire régulier. Vous devez être prêt à affronter des périodes de fluctuation de revenus, notamment au début de votre activité.
Il est conseillé de se constituer une caisse de secours ou un fonds d’urgence qui permettra de couvrir vos dépenses pendant au moins 6 mois. Cela vous offre une marge de sécurité le temps de stabiliser votre activité. De plus, vous devez analyser vos compétences en gestion financière : savoir établir un budget, facturer vos clients et épargner pour les périodes creuses fait partie intégrante de la vie d’un indépendant.
Quelle forme juridique choisir pour mon activité ?
L’autre aspect à ne pas négliger est le choix du statut juridique. Selon votre domaine d’activité et vos attentes, plusieurs options s’offrent à vous : auto-entreprise, freelance, portage salarial, création de société. Chaque forme présente des avantages et des inconvénients en termes de charges sociales, de fiscalité et de gestion administrative.
Le portage salarial, par exemple, est une solution hybride qui permet de bénéficier de l’indépendance tout en conservant la sécurité d’un contrat salarié, avec la gestion administrative déléguée à une société de portage. C’est un choix intéressant pour ceux qui souhaitent tester leur activité tout en minimisant les risques.
Ai-je un réseau professionnel solide ?
Lancer une activité indépendante nécessite un réseau professionnel solide. Contrairement au salariat, où les missions sont souvent attribuées par la hiérarchie, l’indépendant doit chercher lui-même ses clients. Avez-vous déjà des contacts dans votre secteur qui pourraient devenir des clients ou vous recommander ? Êtes-vous à l’aise avec le démarchage commercial et le marketing personnel ?
Construire et entretenir un réseau est une compétence clé dans le monde du freelance. Si vous manquez de connexions, il peut être utile de commencer à les développer avant même de quitter votre emploi.
Ai-je la discipline nécessaire pour gérer mon temps ?
En tant qu’indépendant, la gestion du temps devient un défi majeur. Sans l’encadrement et la structure d’une entreprise, vous devrez établir vos propres horaires, gérer vos priorités et maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Cette autonomie est souvent perçue comme un avantage, mais elle peut aussi se transformer en piège si vous avez du mal à organiser votre temps ou à dire non à des projets non alignés avec vos objectifs.
Il est essentiel d’évaluer si vous avez une bonne capacité à vous auto-discipliner, à gérer les délais et à maintenir une productivité constante, sans supervision extérieure.
Suis-je prêt à gérer les aspects administratifs ?
L’indépendance implique également la prise en charge de toute la gestion administrative : facturation, comptabilité, déclarations fiscales, gestion des contrats, etc. Ces tâches peuvent rapidement devenir chronophages et complexes pour ceux qui n’ont pas l’habitude de les gérer.
Certains choisissent d’externaliser ces tâches à des experts ou d’opter pour des solutions comme le portage salarial, où la société de portage s’occupe de toute la partie administrative, vous permettant ainsi de vous concentrer pleinement sur votre activité.
Les erreurs à éviter lors de la transition vers l’indépendance
Il est fréquent de rencontrer certains écueils lors de la transition vers une activité indépendante. Voici quelques erreurs courantes à éviter :
- Sous-estimer les charges : Ne négligez pas les charges fiscales et sociales. Il est important de bien comprendre le montant des cotisations et d’inclure ces frais dans vos devis.
- Ne pas planifier ses finances : Comme mentionné précédemment, disposer d’un fonds de sécurité est essentiel. Le démarrage peut être long et incertain, il est donc primordial de prévoir une marge de sécurité financière.
- Accepter trop de projets dès le début : L’indépendance peut vite devenir oppressante si vous acceptez trop de projets ou si vous travaillez sans établir de priorités claires. Savoir dire « non » est une compétence importante à développer.
7800 consultants
de formation
d’activité en ligne
PEPS